Dans 50 ans, quel endroit selon vous sera le plus prometteur pour un investissement immobilier et quelles en seraient les raisons ?
Question ouverte, hein, j'en suis consciente. Mais je me demandais, avec tous les changements climatiques qu'on voit venir, les évolutions démographiques, les nouvelles technologies... Y'a sûrement des zones qui vont prendre de la valeur plus que d'autres, non ? Je sais pas, des régions adaptées à la sécheresse, des villes qui misent à fond sur l'écologie, des trucs comme ça. Vos avis m'intéressent !
Commentaires (5)
-
C'est clair que la question est vaste, mais passionnante ! L'idée de se projeter à 50 ans, c'est un peu de la science-fiction financière, mais ça force à la réflexion. Je pense que l'adaptation au changement climatique va être le facteur déterminant. Les zones qui sauront gérer la ressource en eau (comme tu disais, des régions adaptées à la sécheresse) et développer des énergies renouvelables devraient logiquement devenir plus attractives. On parle beaucoup d'investissement dans les énergies vertes, mais l'immobilier durable, c'est aussi un créneau porteur à mon avis. En termes de chiffres, on voit déjà une prime pour les bâtiments basse consommation. Selon une étude récente, les biens immobiliers certifiés HQE (Haute Qualité Environnementale) se vendent en moyenne 10% plus cher que des biens similaires non certifiés. Et cette tendance devrait s'accentuer avec les nouvelles réglementations. Après, il y a la question de la démographie. Les villes qui attireront les jeunes actifs, les familles, bref, celles qui dynamiseront leur population, auront un avantage certain. Cela passe par une offre de services (éducation, santé, culture) de qualité, mais aussi par des infrastructures adaptées aux nouveaux modes de vie (mobilité douce, télétravail...). Personnellement, je miserais sur des villes moyennes qui ont déjà entamé une transition écologique et qui offrent une bonne qualité de vie. Elles sont souvent moins chères que les grandes métropoles et ont un potentiel de croissance important. D'après l'INSEE, les villes de taille intermédiaire (entre 20 000 et 100 000 habitants) ont connu une croissance démographique plus importante que les grandes villes ces dernières années. Ça peut être un indicateur intéressant. Et puis, il ne faut pas négliger l'impact des nouvelles technologies. Les villes intelligentes, celles qui utilisent la data pour optimiser la gestion de l'énergie, des déchets, des transports, auront un avantage compétitif. L'investissement dans ces technologies peut créer de la valeur à long terme pour l'immobilier local. C'est juste une piste de réflexion, bien sûr. Mais je pense qu'il faut croiser les données climatiques, démographiques et technologiques pour identifier les zones les plus prometteuses.
-
L'immobilier durable, c'est un sujet qui me parle beaucoup aussi ! Dans la lignée de ce que tu dis sur les villes intelligentes, j'ai trouvé cette vidéo qui parle d'un projet de ville futuriste en Chine, Xiong'an, qui est assez hallucinant.
Ça donne une idée de ce qui pourrait se faire en matière d'urbanisme écologique et technologique à grande échelle. C'est un peu de la prospective, mais ça montre des pistes intéressantes. -
Ah ouais, Xiong'an, c'est le truc de dingue ! J'avais lu un article dessus, mais la vidéo, ça rend l'idée plus concrète. Dans le genre, y'a aussi Neom en Arabie Saoudite, mais là, on est plus dans le concept que dans la réalité. Ce qui est marrant, c'est de voir comment ils intègrent la nature dans ces projets, même si c'est parfois un peu... artificiel. Mais bon, ça prouve que la techno et l'environnement, c'est plus antinomique comme vision, et que ça peut attirer des investissements massifs. Faut voir si le modèle est exportable, surtout avec les questions de financement et de gouvernance que ça soulève.
-
Neom, c'est un peu too much je trouve... 😅 L'intégration de la nature fait parfois très "décordecinéma", et j'ai du mal à voir comment ce genre de projet peut être viable à long terme, tant qu'on ne repense pas complètement notre rapport à l'environnement. C'est beau sur le papier, mais quid de l'impact écologique réel ? 🤔
-
C'est vrai que Neom fait un peu parc d'attractions futuriste, on dirait un truc sorti d'un jeu vidéo. L'aspect "décordecinéma" est flagrant. On a l'impression qu'ils veulent plaquer une vision de la nature, sans forcément réfléchir à l'intégration profonde avec l'environnement existant. Le vrai défi, c'est de trouver un équilibre entre la technologie et le respect de l'environnement. J'avais justement lu une étude récemment qui montrait que les "villesvertes" les plus performantes ne sont pas forcément celles qui misent le plus sur la technologie de pointe, mais celles qui privilégient des solutions simples et adaptées au contexte local. Par exemple, l'utilisation de matériaux de construction biosourcés (bois, chanvre, paille...) peut réduire considérablement l'empreinte carbone d'un bâtiment, sans nécessairement recourir à des technologies complexes. Et puis, il y a la question de l'acceptabilité sociale. Les projets comme Neom, avec leurs ambitions démesurées, peuvent générer des tensions et des conflits avec les populations locales. Il est important de prendre en compte les besoins et les aspirations des habitants, de les impliquer dans la conception et la mise en oeuvre des projets. Selon une enquête récente, 70% des personnes interrogées estiment que la participation citoyenne est un facteur déterminant pour la réussite des projets d'aménagement urbain durable. Donc, même si ces visions futuristes sont intéressantes pour stimuler la réflexion, il faut garder les pieds sur terre et se concentrer sur des solutions concrètes et durables, qui prennent en compte les enjeux environnementaux, sociaux et économiques. Et là, je pense que les villes moyennes ont un rôle important à jouer, car elles sont souvent plus agiles et plus proches des citoyens que les grandes métropoles.
ManmanDlo75
le 03 Avril 2025